Les cimetières de la révolution numérique, photographiés par Kai Löffelbein
Un téléphone par an, un ordinateur tous les deux ans et une télévision tous les cinq ans, cela représente la fonction de consommation du numérique de la majorité des occidentaux.
Arte présente un court documentaire de Joachim Gaertner sur un des travaux de Kai Löffelbein autour du numérique. De l’Allemagne au Ghana en passant par la Chine et l’Indonésie, Kai nous présente les dégâts du consumérisme.
Kai Löffelbein est un photographe documentaire allemand. Son travail reflète son intérêt pour la façon dont les structures politiques et économiques façonnent notre société moderne.
Dans le documentaire le « marché » de seconde vie des matériaux et des métaux précieux issus de nos appareils électroniques, il s’élève à plusieurs milliards d’euros. Les gens travaillant dans ce recyclage mettent en jeu leur santé à cause des fumées de la combustion principalement ainsi que la présence d’un taux élevé de plomb dans le sang pour certains, ce qui est tout à fait anormal.
Kai Löffelbein tente de montrer « les relations économiques entre état industriels occidentaux et pays émergents comme un drame aux conséquences universelles». Engagé politiquement, il souhaite retirer « l’angle mort de notre perception », afin que les individus aient davantage conscience de la numérisation et de son impact.