La Terre a ses limites que la population ignore
En 2100, la population mondiale sera estimée entre 10 et 12 milliards d'habitant.e.s, ce qui risque de provoquer une catastrophe biologique sur Terre, du fait notamment de ses ressources limitées.
La population mondiale est estimée à environ 7.6 milliards à l’heure actuelle et son augmentation constante pourrait être confrontée à la « capacité de charge » de la Terre – le seuil limite de population au-dessus duquel la population mondiale baisse en raison de problèmes sanitaires et de famines.
Le nombre d’habitants sur Terre a des implications écologiques. Les êtres humains consomment et polluent l’environnement, des fonds marins à l’atmosphère, et consomment l'ensemble des ressources qui se sont accumulées pendant des dizaines de milliers d’années. Les pays développés consomment au-delà de ce qui est acceptable par rapport au niveau de population.
Selon le WorldWatch Institute, un think tank qui traite les thématiques environnementales, la Terre détiendrait 1.9 hectare par personne dédié à la production alimentaire, au textile, à l’espace pour résorber les déchets et pour le bois. L’américain moyen utiliserait 9.7 hectares. Ces données montrent qu’en réalité la Terre ne peut supporter qu’un cinquième de la population actuelle si tout le monde vivait sous le standard moyen américain.
La Terre supporterait les standards de vie des pays développés uniquement parce que le monde puise sur les réserves de ressources non renouvelables (terres fertiles, eaux de source, les forêts, la pêche et le pétrole), dont on commence à voir les limites.
Une moyenne de deux enfants par couple maintiendrait la population à un niveau constant. Mais dans plusieurs régions du monde, la moyenne d’enfants par couple est comprise entre 3 et 6 enfants. L’amélioration des droits de la femme, un accès à l'éducation accrue aux femmes et l’autonomisation des femmes conduisent généralement à une baisse de fécondité et pourrait représenter le meilleur espoir de l’humanité pour les années à venir.