Retour de conférence : Accelerating the transition towards sustainable transport
Le secteur des transports émet de grandes quantités de CO2 du fait de sa forte dépendance à l’égard des énergies fossiles. La conférence organisée par le consortium de SET-Nav project s’est proposé de déterminer les mesures à mettre en place pour accélérer la transition du secteur des transports vers un système bas-carbone qui soit suffisamment flexible au regard de l’énergie.
Dans un premier temps plusieurs intervenant-e-s ont présenté le projet SET-Nav et les avancées en cours de l’UE. Le projet SET-Nav est un projet de trois ans financé par la Commission européenne. Le projet consiste améliorer les modèles de simulation de scénarios et formuler des analyses plus justes et plus précises sur les diverses technologies potentiellement utiles dans le cadre de la transition tout en respectant les attentes des parties prenantes.
Les résultats de ces modélisations montrent que les batteries électriques représentent une vraie opportunité pour les voitures, que l’hydrogène et l’électrification des autoroutes, utilisé au maximum, pourrait décarboniser beaucoup les trajets des frets et les bus. Néanmoins, les objectifs de réduction des émissions ne seraient pas atteints. Des politiques pour diriger cette transition doivent se mettre en place et des objectifs plus ambitieux sont nécessaires.
L’UE a adopté plusieurs directives, transposées dans les législations nationales, qui imposent des mesures concrètes et des objectifs de réduction de pollution. « The White Paper » publié en 2011 et « the clean mobility package » en cours de discussion, sont des exemples des efforts de l’UE pour pousser les acteurs et les pays membres à booster la transition dans les transports.
Trois intervenant-e-s de différentes entreprises font part des « solutions » imaginées au sein de leurs entreprises.
Le premier salue les avantages de l’installation de eHighway et l’électrification directe des autoroutes, pour son faible coût et son efficience en énergie électrique.
Le second affirme que l’efficience du système énergétique est plus important que l’efficience même d’une technologie en particulier. Il faudrait diversifier le plus possible et inclure les technologies hydrogènes qui peuvent être considérer comme technologie de « dépannage ».
Enfin, la troisième intervenante évoque les défis et les opportunités liées aux voitures électriques notamment via la possibilité de faire de l’économie circulaire avec les batteries usagées.
