Le Président a évoqué le développement de RER métropolitains pour 700 millions d'euros, alors que cette mesure datait de novembre 2022. De même, il a repris son annonce de sortie du charbon en 2027, date repoussée depuis 2018 où elle était fixée à 2022. Aucun calendrier n'a été donné pour le pétrole et le gaz.

Macron a défini une "écologie à la française", basée sur la compétitivité via la production d'un million de voitures électriques et de pompes à chaleur. Il a insisté sur la souveraineté énergétique mais sans remettre en cause le modèle économique.

Ses quelques annonces chiffrées, comme les 7 milliards supplémentaires en 2024 ou le leasing de véhicules électriques, manquaient de détails. Le discours n'a proposé aucune vision pour des modes de vie plus sobres.

De nombreux observateurs ont regretté ce manque d'ambition et le recyclage de mesures anciennes, insuffisant face à l'urgence climatique. L'absence de remise en cause du modèle de croissance et de mobilité individuelle a aussi été critiquée. Le discours n'a pas présenté de changements à la hauteur des enjeux environnementaux.