Nous connaissions déjà les « Villo! » à Bruxelles ou les « Vélib » à Paris, ces vélos rattachés à des bornes que l'on peut louer pour 1h de transport ou plus. Depuis plusieurs mois, des vélos en location libre fleurissent un peu partout dans les centres-villes. L'ADEME (l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) en France vient de commanditer une enquête sur l'impact de ces vélos en libre accès et il est globalement positif. Ils améliorent l'offre des transports, mais aussi l'usage du vélo puisque selon l'enquête, 55% des usagers de ces nouvelles bécanes n'avaient jamais utilisé les « Vélib » avant. L'usage du vélo réduit considérablement le recours aux véhicules motorisés et plus spécifiquement aux taxis. 

Les profils des utilisateurs.rices sont en grande partie des cadres de moins de 35 ans qui les utilisent de manière quotidienne. Ils soulignent la rapidité et la facilité d'accès puisqu'ils ne doivent pas se déplacer plus de 5 minutes pour en trouver un. Les étudiant.e.s et les adolescent.e.s sont le deuxième public puisqu'ils représentent 1/5 des usagers. 

Une problématique revient souvent cependant : le dépôt sauvage des vélos qui entraine un encombrement relativement important de l'espace public ce qui a déjà valu des altercations avec les représentants des communes où le service est disponible notamment à Uccle (Bruxelles).

Complétant l'offre des vélos sans bornes, les trottinettes électriques viennent elles aussi augmenter l'offre de transports alternatifs : en 6 mois, plus de 7 distributeurs se sont installés en France. Basée sur le même système que les vélos, une carte interactive de la ville permet de repérer où se trouve la trottinette la plus proche et de la louer très facilement à l'aide d'une application sur smartphone. Le seul point négatif à ces services est le coût relativement élevé des locations pour des longs trajets. Peut-être le prix à payer pour un transport propre et une balade au grand air?