Dans ce rapport, l’INSEE se concentre sur trois secteurs clefs de l’agriculture biologique, ceux dans lesquels elle est le plus concentrée et les postes de dépenses des ménages les plus importants : le maraichage, la viticulture et la production de lait de vache.

Dans le domaine de la viticulture, le rapport souligne que les exploitations biologiques ont souvent un chiffre d’affaires plus important que les exploitations conventionnelles, puisqu’il est en moyenne supérieur de 46%. Cette différence significative s’explique notamment par le fait que les exploitations biologiques valorisent mieux leurs produits, qu’elles vendent à des prix supérieurs à ceux des exploitations conventionnelles, mais cela s’explique aussi par une plus forte présence d’Appellation d’Origine Contrôlées (AOP).

Dans le secteur du maraichage, les exploitations biologiques ont un chiffre d’affaires légèrement inférieur à celui des exploitations conventionnelles. Cependant les consommations intermédiaires sont moins importantes pour les exploitations biologiques notamment car elles utilisent moins d’ »intrants de synthèse », ce qui réduit leurs dépenses.

L’INSEE souligne également que les exploitations dans l’agriculture biologique ont davantage recours aux circuits courts que les autres exploitations agricoles, ce qui « permet au producteur de capter davantage de la valeur finale du produit et donc d’améliorer ses résultats économiques ». Toutefois, les constats et résultats exposés dans ce rapport ne peuvent être généralisés aux autres secteurs de l’agriculture biologique, car l’INSEE rappelle que chaque secteur à ses spécificités qui rendent très difficile la mise en place de certains types de cultures biologiques en termes de débouchés.