Le one ocean summit: un sommet pour réguler la haute mer
Ce somet a pour objectif de faire avancer des discussion qui patinent depuis plus de soixante ans sur l'élaboration d'un cadre de réglementation de la haute mer. Une zone qui échappe aux juridictions nationales et qui est souvent considérée comme un espace de non-droit, propice à la pêche illégale et au braconnage.
Ce sommet a pour objectif d'élaborer un cadre de protection de la haute mer et de ce fait, metttre fin à un flou juridique qui impacte plus de 60% des océan. En effet, la haute mer est située au-delà des juridictions nationales et appartient à la fois à tout le monde et à personne.
Des règles floues propices au braconnage
Aujourd’hui, l’ordre juridique qui prévaut est celui des autorités de l’État dont le navire bat le pavillon. Mais de plus en plus de bateaux détournent la règle et se tournent vers des "pavillons de complaisance". Cette situation permet à un navire d’échapper à la juridiction de son pays initial pour se tourner vers une autre moins contraignante et menace directement les plans de préservation de la biodiversité mis en place par les États.
Renforcer les moyens de surveillance
Cependant et malgré l’adoption de la Convention sur la haute mer en 1958 et la mise en place d'une Autorité internationale des fonds marins en 1982, les discussions pour établir un cadre international patinent. L’enjeu crucial aujourd’hui est la capacité à pouvoir effectuer des contrôles, dans un espace qui s’étend sur la moitié de la planète.
Ce sommet est un opportunité pour mobiliser les énergies nationales et internationales en vue de passer à l'action immédiatement et non de juste réaliser un énième sommet.
En savoir plus:
article source