L'ANUE est l'un des organes les plus importants au monde en matière de questions environnementales. Créee en 2012 dans l'objectif de renforcer la lutte pour l'environnement, l'Assemblée s'est réunie en cette semaine de mars à Nairobi. La fonction de vice-président.e est réservée aux ministres en fonction dans un gouvernement d'un pays membre des Nations Unies. La ministre s'est exprimée en déclarant qu'elle se sentait honorée d'avoir été choisie et que cette nouvelle prérogative était «  une opportunité de porter plus fortement nos actions en faveur de la préservation du climat et de la biodiversité ». 

La ministre est très engagée et n'a pas hésité à descendre dans la rue avec les lycéens et universitaires ces dernières semaines lors des marches pour le climat. Elle a d'ailleurs pris position sur la décision de la majorité des députés qui a voté le vendredi 15 mars le report de trois ans de l'interdiction de fabrication de pesticides sur le sol français « Ça m’énerve parce que c’est encore ce point noir-là que toutes nos oppositions vont utiliser pour faire croire qu’on ne fait rien sur les questions climatiques en France ».