La perspective d'un second mandat de Donald Trump fait planer une ombre sur les engagements internationaux pour le climat. Lors de son premier mandat, Trump s'est désengagé de l'Accord de Paris, un coup dur pour la coopération internationale, et a systématiquement levé les régulations environnementales visant à protéger les écosystèmes et réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’encouragement affiché à l’expansion des industries pétrolières, gazières et charbonnières illustre son choix de privilégier les combustibles fossiles, freinant les efforts mondiaux pour la transition énergétique.

Alors que le réchauffement climatique s’intensifie, l’approche isolationniste de Trump pourrait encourager d’autres nations à revoir leurs propres engagements à la baisse, compromettant l'objectif de limiter la hausse des températures à 1,5 °C. De nombreux experts craignent une réaction en chaîne, où l’inaction des États-Unis fournirait une justification à d’autres gouvernements pour relâcher leurs propres politiques climatiques. Dans ce contexte, la réélection de Donald Trump pourrait ainsi représenter une menace pour les actions collectives cruciales en matière de transition écologique.

En mars 2024, le média britannique Carbon Brief estimait qu’un nouveau mandat de Donald Trump pourrait générer 4 milliards de tonnes de CO2 supplémentaires d’ici 2030, soit les émissions annuelles du Japon et de l’Union européenne.