GIEC-2018

Rapport du GIEC : une nouvelle« alerte rouge » enfin écoutée ?

Vendredi, 13 Août 2021

Le rapport du GIEC est alarmant sur le changement climatique. Celui-ci est de plus en plus rapide et de plus en plus violent. Mais personne n’est vraiment surpris de ces nouvelles conclusions. Tant que le monde ne prendra pas le chemin de la sobriété en matière de carbone, la situation ne fera que se dégrader. Il est temps d'écouter les alertes lancées !

Le 6e rapport du GIEC, publié le 9 août, vient une nouvelle fois sonner l’alarme rouge, ceci alors que la planète a gagné pour l'instant +1,1°C et que le monde voit de ses propres yeux les conséquences déjà à l'œuvre.

Les incendies qui ravagent l'Ouest américain, la Grèce ou la Turquie, des flots submergeant des régions de Belgique, d'Allemagne ou de Chine, ou un thermomètre qui frôle les 50°C au Canada... Voici les conséquences de la première salve des effets du réchauffement climatique.

Même à +1,5°C, les canicules, inondations et autres événements extrêmes vont augmenter de manière sans précédent en termes d'ampleur, de fréquence, d'époque de l'année où elles frapperont et de zones touchées, prévient le Giec. 

Si arrêter le réchauffement climatique n’est pas possible avant plusieurs décennies, les gouvernements doivent au moins le ralentir !  Le changement climatique ne se déchaîne pas par magie à un certain seuil : chaque fraction de degré compte et renforce ses impacts.  

"Ce rapport doit sonner le glas du charbon et des énergies fossiles avant qu'ils ne détruisent notre planète", selon le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui accuse ces énergies et la déforestation "d'étouffer la planète". Alors qu'il faudrait réduire les émissions de CO2 de moitié d'ici 2030 pour tenir le +1,5°C, tous les regards se tournent désormais vers Glasgow où se réuniront en novembre les dirigeants du monde entier. Il n'y a pas le temps d'attendre et pas de place pour les excuses.

La COP 26 doit être une réponse à cette nouvelle alerte rouge pour l'humanité lancée par le Giec, qui sonne comme un branle-bas de combat : les humains sont indiscutablement responsables des dérèglements climatiques et n'ont d'autre choix que de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, s'ils veulent en limiter les dégâts.