Le PIB, longtemps critiqué pour son incapacité à refléter les véritables conditions de vie et de développement humain, se limite à la mesure de la production économique. L'IVM prend, lui, en compte des éléments essentiels comme l'exposition aux risques climatiques, la résilience aux catastrophes naturelles, les inégalités sociales et la dépendance économique.

Cet indice est import pour évaluer plus équitablement les situations des pays les plus exposés aux chocs externes. Les petits États insulaires, particulièrement concernés par la montée des eaux et les catastrophes naturelles, voient dans d'ailleurs dans l’IVM un outil crucial pour faire valoir leurs besoins sur la scène internationale.

Avec la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes, l’IVM pourrait également jouer un rôle clé dans l’allocation de l’aide internationale. En intégrant des critères qui reflètent la réalité des nations vulnérables, cet indice vise à orienter les financements pour l’adaptation au changement climatique de manière plus juste.

Ce nouvel indicateur marque une avancée vers une prise en compte plus globale des vulnérabilités mondiales. Il symbolise l’engagement de l’ONU à défendre une justice climatique plus équitable et à protéger les populations les plus exposées aux risques climatiques et économiques