L'interdiction des vols intérieurs courts : une mesure symbolique mais souffrant des exceptions
Alors que la lutte contre le réchauffement climatique s'intensifie, l'interdiction des vols intérieurs courts a été annoncée comme une mesure phare. Cependant, cette décision est critiquée pour son manque d'ambition et son caractère symbolique.
L'interdiction des vols intérieurs courts est souvent présentée comme un moyen de réduire les émissions de CO2, en encourageant les voyageurs à opter pour des alternatives plus durables, comme le train. Cependant, la mesure adoptée en France souffre de tnat d'exception qu'elle est devenue plus symbolique que réelle.
Alors que cette interdiction constituait une belle ambition de la Convention citoyenne pour le climat, la mesure a subi une série de restrictions qui l’ont rendue plus symbolique que réel. En effet, à la suite de l’ensemble des exceptions, ce ne sont que trois liaisons (Orly-Bordeaux, Orly-Nantes et Orly-Lyon) qui tombent réellement sous le couperet des critères retenus dans le décret.
Selon les conditions fixées, les liaisons en train doivent se faire plusieurs fois dans la journée dans les deux sens, et qu’une arrivée en train doit permettre de rester au moins huit heures sur place, avant de reprendre un train pour rentrer. En plus, le décret impose que le trajet en train soit réalisé entre des gares desservant les mêmes villes que les aéroports concernés. Cet élément est un élément clés qui permet le maintien de vol vers l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle… car la gare Montparnasse n’est pas vue comme desservant la même ville !
En somme, malgré l’effet d’annonce, les exceptions et critères retenus rendent cette mesure bien moins impactante qu’initialement souhaité par la Convention pour le climat.
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