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Le Congrès mondial de la nature s'ouvre avec de fortes attentes

Vendredi, 3 Septembre 2021

Le Congrès mondial de la nature a été inauguré à Marseille le 3 septembre avec des attentes très forte. Alors que la crise climatique occupe souvent le devant de la scène, il est nécessaire de remettre la biodiversité au cœur des préoccupations. Ceci est d'autant plus importnat alors que les objectifs de la décennie 2010-2020 n'ont pas été pleinement atteint.

Bien que l’ambition du Congrès n’est pas de déboucher sur des engagements de la part des Etats, ce sommet se tient à un moment particulièrement propice. Il se tient à quelques mois de la COP15 biodiversité, qui doit fixer un nouveau cadre de protection de la nature pour la décennie à venir, et de la COP26 pour le climat à Glasgow. 

Cet évènement qui se déroule tous les quatre ans, rassemblera pendant neuf jours jusqu’à 6 000 représentants de gouvernements, de la société civile, des milieux universitaires du monde des affaires, l’objectif est d’organiser des échanges entre les acteurs pour fixer des priorités et influer sur les négociations à venir.

Surmonter l’échec des Accords d’Aichi

Cet évènement devra se montrer à la hauteur de l'urgence écologique et veiller à la réel mise en oeuvre de ces objectifs... Et c’est avec un train de retard que les discussion commencent. En effet aucun des vingt ambitions des Accords d'Aichi n'ont été atteint et le bilan des objectifs de cet Accords est catastrophique. Pour 15 critères sur 60, aucune amélioration n’a été observée. Les subventions attribuées aux activités nuisibles à la nature ont par exemple atteint 500 milliards de dollars par an alors qu’elles devaient cesser et la destruction des zones de nature sauvage, des zones humides et des récifs coralliens s'est poursuivie.