La décroissance au secours du climat

Vendredi, 8 Mai 2015
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Paul Aries aime se définir comme un objecteur de croissance, amoureux du bien vivre. Le 8 mai 2015, à 20h, il viendra partager avec le public de Namur une bonne et une mauvaise nouvelle.

La mauvaise nouvelle. Nous sommes face à une crise systémique : économique, sociale, écologique, climatique, politique et même anthropologique. Aujourd’hui, 20% des humains s’approprient 86 % des ressources et si tous les humains vivaient comme les riches une seule planète ne suffirait pas.

La bonne nouvelle. La planète est bien assez riche pour permettre à tous les humains de vivre bien. On voit fleurir à l’échelle planétaire de nouveaux mots pour dire les chemins de l’émancipation : le « buen vivir » sud-américain, le plus vivre de la philosophie négro-africaine de l’existence, la vie pleine en Inde, etc.

Ceux qui parlent le mieux d’écologie, ce sont les milieux populaires. Paul Ariès démontre, chiffres à l’appui, que les gens ordinaires ont un bien meilleur bilan carbone que les enrichis et même que beaucoup d’écolos. Les 99 % de la population ne sont pas des personnes auxquelles il ne manquerait que l’argent. Les milieux populaires ont une autre richesse, d’autres rapports au travail, à la consommation, au temps, à l’espace, à la nature, aux loisirs, à la maladie, au vieillissement, à la mort donc à la vie.

 

Inscriptions

Les frais d’inscription à la conférence (5 €) sont à payer sur place. L’inscription est obligatoire et se fait en ligne.

Adresse

Auditoire L21, Faculté de Philosophie et Lettres, Université de Namur
Rue Grafé 1
5000
Namur
Belgique