Jardins collectifs

Les jardins partagés : moteurs de la cohésion sociale

Ce qui n’était qu’une idée reçue est maintenant prouvé : les jardins partagés permettent de créer du lien et de la cohésion sociale. Une étude commandée par le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) a pu démontrer la véracité de cette affirmation.

Les jardins partagés sont des potagers portés par des collectivités, des associations, des groupements citoyens ou encore des communes et dont les formes prises peuvent être extrêmement variées en fonction des contextes de création. Ils visent le développement des liens sociaux de proximité au moyen d’activités sociales, culturelles ou éducatives accessibles au public.

 

Favoriser la cohésion sociale

Un ensemble d’ingrédients concourent à l’émergence de cette cohésion sociale. S’occuper d’un jardin est une activité non contraignante qui permet aux personnes fragiles et isolées de se confronter aux autres de manière douce. Elle passe également par un contact à la terre et aboutit à une production gratifiante. Elle rend en outre possible la réinsertion professionnelle dans le cadre de l’économie sociale et solidaire, mais également la création d’emplois, d’animateurs des jardins, par exemple.

Cette pratique n’est pas exempte d’obstacles et difficultés, dont certaines sont propres au milieu associatif : investissement variable des membres, diversité des engagements, conflits internes. C’est pour cela qu’une animation et un accompagnement sont nécessaires en continu. Les animateurs portent l’ambition politique du jardin et soulagent les usagers des tâches de régulation.

 

Ingrédient des villes durables

Autre bénéfice d’un jardin partagé : inscrire un quartier dans une démarche de développement durable. La lutte contre le réchauffement climatique passe par la végétalisation des villes, la résorption des îlots de chaleur, la saisonnalité des cultures. Le jardin permet d’occuper temporairement des friches urbaines en attente de projet urbain. Autant d’atouts qui ne peuvent qu’encourager la poursuite d’une telle pratique.