Fondée en 1961, le PAM promeut la sécurité alimentaire internationale et fonctionne uniquement grâce à des contributions volontaires venant notamment des États. Selon les estimations de l’organisation, près d’une personne sur onze souffrait de sous-alimentation chronique dans le monde en 2019. Les besoins se sont même intensifiés depuis la pandémie de Covid 19 et le programme alimentaire mondial a fait preuve d’une remarquable capacité à intensifier la distribution de rations.   

Selon les mots de la présidente du comité Nobel, Berit Reiss-Andersen, le programme alimentaire mondial est récompensé pour "ses efforts de lutte contre la faim, pour sa contribution à l'amélioration des conditions de paix dans les zones touchées par les conflits et pour avoir joué un rôle moteur dans les efforts visant à empêcher l'utilisation de la faim comme arme de guerre". 

La remise de ce prix a été l’occasion pour les représentant.e.s du PAM de remercier les nombreux donateurs, les ONG partenaires, ainsi que les gouvernements avec qui l’organisation coopère au quotidien. Mais le porte-parole de l’organisation onusienne a également martelé le besoin urgent de soutien financier additionnel de la part des donateurs, afin d’éviter une pandémie de la faim.