Rapport Planète Vivante 2018

Rapport planète vivante 2018 : Soyons ambitieux

Novembre 2018
Version PDF

Tous les deux ans, WWF publie une analyse scientifique de l’état de santé de la planète et l’impact de l’activité humaine. Sorti le 30 octobre 2018, ce rapport alarmant estime que la biodiversité a chuté de 60% en seulement 40 ans.  

 

Entre 1970 et 2014, notre planète aurait perdu 60 % de sa population de vertébrés (poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles). Jamais la vie sauvage n’a décliné à un rythme aussi rapide ; le directeur général de WWF France Pascal Canfin estime que « cette étude confirme que notre planète est en train de subir la sixième extinction de masse ».

Évidemment, les activités humaines en sont la première cause ; l’agriculture intensive, la déforestation, la surpêche, la pollution plastique et la surexploitation des ressources sont des activités qui accélèrent le dérèglement climatique ainsi que la perte et la dégradation des habitats des espèces vivantes. Cela exerce une pression directe sur les écosystèmes et entraîne inévitablement une perte massive du vivant.

Il est aujourd’hui indispensable de reconsidérer en profondeur notre manière de produire et de consommer. Les accords de principe ne suffisent plus, il est nécessaire que des actions concrètes et contraignantes soient adoptées afin de protéger les espèces et adopter des politiques durables et responsables pour l’Environnement.  

WWF Belgique préconise d’ores et déjà des actions à mener au niveau national :

  • «Voter une loi ambitieuse sur le climat, respectueuse des engagements de l'Accord de Paris et capable d'inverser la courbe de la perte de biodiversité.
  • Arrêter les subventions aux combustibles fossiles. Investir dans les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la mobilité durable.
  • Mettre fin au commerce illégal du bois et des espèces sauvages.
  • Soutenir une agriculture saine et durable au bénéfice des communautés locales et de la Planète.
  • Relier nos réserves naturelles actuellement trop fragmentées pour assurer aux espèces une migration régulière et sûre et éviter des problèmes de consanguinité. »

Une synthèse du rapport en français est disponible en annexe.

Pour le rapport complet en anglais, cliquez ici.

 

Contact: 

Info

Pays: 

Belgique