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Prix carbone : la pratique se répand

Mardi, 21 Avril 2015

Le gouvernement de l'Ontario a récemment annoncé la mise en place prochaine d'un marché carbone. Comme cette province canadienne, de nombreux pays ont fait ou feront prochainement le choix d'instaurer un système de quota d'émissions de CO2 et/ou une taxe carbone.

À quelques mois de la conférence internationale sur le climat, la province de l'Ontario (Canada) a annoncé la mise en place d'un système de plafonnement et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre. L'Ontario va ainsi rejoindre le Québec et la Californie, qui ont articulé leur marché carbone en 2014 dans le cadre de la Western climate initiative.

Ce type d'initiative se multiplie à travers le monde, comme le montre la carte publiée par la CDC Climat Recherche (voir ci-dessous). L'Union européenne, la Suisse, le Kazakhstan, la Corée du Sud, plusieurs États nord américains (Californie, Maine, New Hampshire, Delaware, Connecticut, Massachussetts, New Jersey, New York, Rhode Island, Maryland, Vermont) et plusieurs villes japonaises (Tokyo, Saitama) ont déjà mis en place des marchés carbone. La Chine, qui expérimente depuis 2013 sept marchés pilotes d'échange de quotas d'émissions, a annoncé sa volonté de mettre en place un système national d'échange de quotas à l'horizon 2016.

D'autres pays ont fait le choix d'une taxe carbone : Mexique, Colombie britannique (Canada), Suède, Norvège, Finlande, Danemark, Royaume-Uni, Irlande, Islande, France et Japon. Le Chili et l'Afrique du Sud l'envisagent également.

Même si le prix de la tonne de carbone peut varier fortement d'un système à l'autre, l'objectif reste bel et bien d'appliquer le principe du pollueur-payeur et de créer les conditions favorables à la décarbonisation de l'économie.

 
De plus en plus d'Etats fixent un prix au carbone

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