En effet, l'Afrique n'est responsable que de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre mais sa population est l'une des plus concernées par le changement climatique puisque près de 65% de celle-ci est touchée. Le One Planet Summit est donc un rendez-vous annuel des plus importants et celui-ci réunit des dirigeants, chefs d'entreprises, représentants de la société civile mais aussi de la jeunesse. A l'issue de cette rencontre, les participants ont consacré « L'Africa Pledge », une série d'engagements pour la sauvegarde de la biodiversité et des forêts mais aussi le développement des énergies renouvelables. La Banque mondiale a ainsi annoncé qu'elle allait doubler son soutien à « l'adaptation au changement climatique en Afrique» ce qui représentera un montant 22,5 milliards de dollars pour la période 2021-2025. La Banque africaine de développement sera elle aussi mise à contribution à hauteur de 25 milliards de dollars. 

Le Président français a augmenté la participation de la France à l'Alliance Solaire Internationale (ISA) de 500 millions d'euros. L'Alliance est un réseau composé de 121 pays dont l'objectif principal est de développer et d'encourager une meilleure utilisation de l'énergie solaire afin de réduire la dépendance aux matériaux combustibles fossiles. Le continent africain bénéficie fortement de l'action de l'ISA, le président a souligné que l'énergie solaire était une contribution très importante au développement énergétique de l'Afrique et permettrait de couvrir les besoins des 625 millions d'africains qui sont, aujourd'hui encore, sans électricité. 

Enfin, ce sommet ayant eu lieu à la veille des marches climatiques en France, met en évidence un intérêt tout particulier de la France pour renforcer son alliance avec l'Afrique, et ce également dans la perspective de la limitation du changement climatique.