Surpêche

Mediterranée : le Parlement européen travaille à une pêche plus durable

Mercredi, 27 Avril 2016

La pêche reste un secteur clé de l’approvisionnement alimentaire dans l’Union européenne, mais la baisse des stocks de poissons en Méditerranée est une réalité. Comment assurer une pêche plus durable ? La Commission de la pêche, en charge du sujet au Parlement, a approuvé le 18 avril dernier une série d’accords avec le Liberia et la Mauritanie.

Si les stocks halieutiques dans l’océan Atlantique ont tendance à se reconstituer, la situation s’avère bien plus compliquée en mer Méditerranée où 424 993 tonnes de poissons en équivalent poids vif ont été péchées en 2013. Selon les estimations, 96 % des poissons de fond seraient actuellement victimes de surpêche.

L’audition du 19 avril 2016 visait à examiner les facteurs externes qui ont un impact sur les stocks de poissons, tels que la pollution ou les changements climatiques, ainsi que les aspects socio-économiques du secteur de la pêche.

 

Accords sur l'arc atlantique

La politique commune de la pêche opérée dans l’océan Atlantique connaît un certain succès et montre que l’Union européenne a un rôle majeur à jouer dans la préservation des stocks. Le lundi 18 avril, la Commission Parlementaire du Parlement européen consacré à la pêche a adopté différents textes visant à améliorer la coopération avec les pays tiers et à développer une pêche plus durable.

Les députés ont notamment approuvé un plan de redressement pour le thon rouge dans l’Atlantique et en Méditerranée, un accord de partenariat avec la République du Liberia ainsi que des possibilités de pêche et des contreparties financière prévues par l'accord avec la République islamique de Mauritanie.

La commission de la pêche se réunira de nouveau les 15 et 16 juin 2016.