COP 21 : les contributions nationales se font attendre

Lundi, 30 Mars 2015

Officiellement fixée au 31 mars, l'échéance pour les États participants au Sommet climatique de Paris n'a toujours pas donné lieu aux engagements nationaux de réduction de gaz à effet de serre prévus.

La Suisse, l'Union européenne, la Norvège et le Mexique sont, dans l'ordre, les premiers participants de la COP 21 à avoir d'ores et déjà dévoilé leur contribution à l'accord de Paris. Pour rappel, ces contributions sont primordiales afin de préparer cette conférence en amont et aboutir à un accord global, vu que ces engagements nationaux serviront de base à la négociation.

La Suisse et la Norvège entendent réduire de respectivement 50 et 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Pourtant, les efforts fournis par ces autorités nationales seront au final amoindris, étant donné que celles-ci ne s'interdisent pas de procéder à l'achat de crédit carbone internationaux pour atteindre leurs objectifs.

L'Union européenne, quant à elle, a déclaré vouloir réduire d'au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre, sans procéder à l'achat de crédits internationaux.

Le Mexique, dernier pays à avoir déposé sa contribution à l'effort global, s'engage à réduire d'au moins 25% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, ce chiffre pouvant aller jusqu'à 40% de réduction en cas d'accord global satisfaisant à Paris.

La contribution américaine a, quant à elle, été déposée le jour même de l'échéance, dans la lignée des engagements que les États-Unis ont pris lors du partenariat USA-Chine.

Le Gabon et la Russie sont les deux derniers pays à avoir pour l'instant également rempli cette obligation en vue du Sommet de Paris. Les contributions des autres acteurs majeurs de la conférence pourraient se faire attendre encore de longs mois, mettant en péril l'issue des négociations de Paris.

 

Pays: 

Monde hors Europe