Basée sur une proposition « prête à l'emploi » émanant d'universitaires néerlandophones et francophones, cette loi vise à revoir à la hausse les objectifs belges et souligne les principes d'intégrité et de justice sociale. A la suite de ce dépot, les partis traditionnels ont exprimé leur soutien sur le sujet et ont invité les chefs de groupes de la Chambre à se réunir au plus vite pour avancer sur cette ébauche. Le CdH et le PS se montrent particulièrement optimistes à l'idée que cette loi pourrait être votée avant la fin de la législature.

En Belgique, quatre ministres sont en charge du portefeuille environnemental ce qui ralentit le système décisionnel. Cependant, pour respecter ses engagements sur la scène internationale, la Belgique doit voter cette loi dont le caractère « spécial » exigera une majorité dite « spéciale » également. Cette loi, si elle voit le jour, provoquera la création d'une commission parlementaire particulière, soulignant dès lors l'importance du climat comme sujet dépassant la fracture institutionnelle du pouvoir entre les entités fédérées.

Ce cadre interfédéral contraignant permettrait de faire avancer tous les niveaux de pouvoirs belges dans la même direction et avoir une action forte et résolue en matière climatique. Affaire à suivre...