Cet appel, intitulé « le plus grand défi de l’histoire de l’humanité », fait écho à la démission de Nicolas Hulot et à son triste constat de l’inefficacité de l’action politique face aux enjeux de la pollution, de la perte de la biodiversité et du réchauffement climatique.

Son constat est clair : nos gouvernements ne peuvent plus ignorer l’urgence de prioriser les actions pour lutter contre ces dérèglements planétaires et considérer ces enjeux comme secondaires revient à effectuer un « crime contre l’avenir ». En somme, la question environnementale ne peut plus être traitée comme une problématique parmi d’autres et doit être au cœur de toutes actions et stratégies politiques futures.

La question de la réduction des gaz à effet de serre est également mise en avant avec la nécessité de trouver des solutions énergétiques moins polluantes et plus durables.

L’un des points importants soulever par l’astrophysicien dans les interviews qui ont suivi cet appel, est l’importance de réduire notre consommation : « On ne peut pas continuer à avoir une croissance exponentielle dans un monde fini, c’est les lois de la physique ». Des mesures doivent être prises, au niveau individuel, mais également politique afin d’inciter les citoyen.ne.s à réduire leur consommation. Cependant, parler de réduction de consommation n’est pas chose aisée, ces plans d’action sont généralement très impopulaires avec l’idée très ancrée du « retour à l’âge de pierre ».  Pourtant, selon l’astrophysicien, c’est ici que réside nos chances d’éviter le pire.

L’appel est disponible en intégralité sur le site du Monde.