En ce jour, l’humanité est supposée avoir consommé l’intégralité des ressources que la Terre est capable de produire en une année. Le monde entame donc l’équivalent d’une seconde Terre et la dette écologique augmente bien que sa course s’est ralentie ses dernières années.

Ce jour de dépassement a été calculé par le Global Footprint Network. Il alerte sur le fardeau que représente notre mode de consommation et de production vis-à-vis de la Terre. Nous avons émis plus de carbone que les forêts et les océans peuvent absorber, pêché plus de poissons que les mers peuvent produire, et bien plus encore. Le coût de cette surconsommation est visible, elle se manifeste par la désertification , les pénuries en eau, l’érosion des sols, la disparition des espèces, la chute des stocks de poissons…

Le monde est devenu déficitaire à partir de 1971, et désormais aujourd’hui il nous faut 1.7 planète pour répondre aux besoins de la population mondiale. Dans le cas extrême, il nous faudrait cinq planètes si nous vivions tous comme les américains.

Il s’agit alors de changer le modèle de développement dominant et d’accorder une place plus importante à la biodiversité dans l’agenda internationale.

Si nous parvenons à faire reculer le jour de dépassement de cinq jours chaque année, nous serons à l’équilibre en 2050.